Troisième jour
Afin de nous réconcilier avec la cuisine, nous décidons de préparer un pique-nique. Nous allons acheter les ingrédients dans le temple de la consommation américain : Wal-Mart. Le magasin est immense, tous les produits sont disponibles à profusion. Mais c'est bien la quantité qui compte ici, pour la qualité, passez votre chemin : les infos concernant l'utilisation de pesticides ou d'OGM ne sont pas clairement visibles. La seule chose qui pousse le consommateur vers un meilleur choix, c'est la présence de pastilles noires indiquant si un aliment est trop gras, sucré ou salé. Une bonne chose, car le diabète est la 2e cause de mortalité au Mexique. Ici, Coca-Cola tue plus que les cartels.
Nous finissons nos emplettes et passons par la caisse automatique (nous n'avions même pas vu les caisses classiques au bout, elles occupent moins de places que les autres). Au moment du paiement, je remarque que deux citrons verts sont passés au prix de deux filets d'un kilo de citrons verts, nous avons mal sélectionné le produit ! Trop tard, c'est déjà payé. Nous voulons récupérer le ticket de caisse mais rien ne sort, le temps de se diriger vers un employé, quelqu'un a déjà commencé à scanner ses produits à cette caisse. L'employé ne peut donc pas récupérer les derniers achats enregistrés. Il nous renvoie vers le service client situé après les caisses. Au bout de quelques minutes d'attente, nous expliquons la situation et on nous propose de revenir le lendemain après-midi, lorsque tous les achats pourront être récupérés dans la base de données.


Les étals bien remplis des rayons.
DespuèsAprès, direction l'auberge de jeunesse pour préparer le pique-nique puis partir au Bosque de Chapultepec, le plus grand parc de la ville. Un peu de verdure dans cette ville polluée et bruyante, ça ne devrait pas faire de mal. Il faut longer un axe routier assez important pour y accéder car l'entrée principale est en travaux, pas génial mais on suit les locaux et tout se passe bien. Tout ceci m'amène à parler du manque de considération pour les piétons dans cette ville. L'exemple le plus frappant, c'est l'absence de feux piétons sur certaines routes. Il faut se fier au feu des voitures pour savoir si on peut passer ou non, et parfois il est difficile à voir depuis le trottoir. D'ailleurs, on sent bien que les automobilistes se sentent prioritaires en toutes circonstances ici, si un piéton veut traverser un passage piéton, il devra parfois attendre un bon moment !
Bref nous voici arrivés au parc, nous nous posons au bord d'un lac pour manger et observer la faune et la flore locale. L'occasion idéale pour sortir l'appareil photo et faire des petits tests. Je vous laisse juger de nos talents de photographes débutants.






Quelques photos prises au parc.
Nous avons observé beaucoup d'oiseaux, mais l'animal qui attira le plus notre attention, c'était l'ardillaécureuil. Il y en a partout dans le parc et ils ne sont pas farouches. Ils savent bien qu'avec leur petit air tout mignon, ils peuvent récupérer de la boustiffaille sans trop d'effort.
Il y avait aussi beaucoup de gens avec des singes en peluche sur la tête. Ils étaient vendus dans les petits stands le long du chemin. On a jamais trop compris cet engouement, mais les locaux ont l'air de beaucoup aimer les babioles.


Les singes en peluche servants de couvre-chef.
Après avoir fait le plein de verdure et de calme, nous retrouvons le béton et le vrombissement permanent comme fond sonore.
Le soir, nous dînons dans un rooftop du centre-ville, la Azotea. Il fait très sombre alors on ne voit pas trop ce que l'on mange, mais c'était bon !