Neuvième jour
Le matin, nous sommes restés au logement pour prévoir la suite du voyage.
Après le déjeuner, nous sommes allés visiter le centre historique de Puebla, classé au patrimoine mondial de l'humanité. Par rapport à Mexico, on se rapproche plus de l'idée que l'on se fait de ces villes coloniales colorées et composées de maisons avec peu d'étages. C'est très photogénique. Une autre caractéristique de ces villes relativement récentes, c'est l'organisation urbaine très quadrillée comme vous pouvez le voir sur le plan ci-dessous. Et les rues n'ont pas vraiment de noms, elles sont justes numérotées et avec un point cardinal, par exemple Calle 1 Sur ou Avenida 5 Poniente.
Le plan de Puebla.
Dans les rues de Puebla.
Quand je vois Jésus, j'ai toujours cette chanson en tête.
On prend notre première glace dans une heladeriaglacier du centre-ville et on rentre chez nous.
La première d'une longue série.
Sur le chemin du retour, on se dit qu'on devrait passer par le resto de tacos qu'on avait repéré sur internet au cas où. On arrive devant et il n'y avait aucune enseigne. Mi noviaMa copine va demander au garagiste juste à côté s'il y a bien un restaurant à cet endroit. Il répond par l'affirmative et nous dit de frapper, ce que nous faisons mais sans succès. Nous rentrons alors bredouille. Chez nous, nous récupérons le numéro de téléphone du restaurant et le contactons sur Whatsapp. Quelques minutes plus tard le téléphone reçoit une notification, le restaurant est bien ouvert ce soir et nous attend !
Là-bas, une jeune femme et son copain nous accueille chez eux, la décoration est sommaire. En guise de menu, elle nous tend son téléphone sur lequel sont notés les plats.
Nous commandons et, n'ayant plus assez d'efectivoliquide, demandons si le paiement con tarjetapar carte bancaire est possible. La réponse est non. Je vais alors au distributeur le plus proche retirer du liquide. En sortant, je me demande si de nuit cette ville, moins touristique et peut-être moins protégée que Mexico, sera tout aussi sécurisée. Mais heureusement le passage à la nuit ne change pas l'ambiance et, à chaque coin de rue, je peux voir que la vie continue normalement : des femmes et des hommes discutent, rigolent, des enfants jouent, des gens vont retirer de l'argent comme moi, etc. Je me suis déjà senti plus en insécurité dans bien des endroits de France, en ville et même à la campagne. Mais, comme partout, j'imagine qu'il y a des lieux plus risqués que d'autres.
À mon retour, le repas est prêt, nous avons pris à emporter pour faire Netflix and chill.
Comme d'hab avec les tacos, c'était très bon !