Vingt-troisième jour
Nous devons quitter le logement à midi, notre bus pour San Cristóbal de las Casas part à 13h30. Chargés comme nous sommes, nous évitons de prendre un colectivo et allons privilégier le taxi. On en trouve un facilement au coin de la rue.
Pour attendre notre bus au frais, nous allons profiter de la climatisation du centre commercial jouxtant le terminal de bus. On se pose dans le foodcourt avec nos boîtes de bouffe. Ça dénote un peu de ce que les gens mangent autour de nous.
Le foodcourt.
30mn avant le départ du bus, nous nous dirigeons vers le terminal. On attend, l'heure du départ approche mais toujours aucun bus à l'horizon. Le personnel du terminal commence à annoncer des bus partant après le nôtre. Je vais voir une dame qui a sous les yeux la liste des prochains bus au départ, elle me dit qu'il n'est effectivement pas arrivé et qu'il sera annoncé quand il arrivera. Le temps passe et toujours rien. Il est plus de 14h lorsqu'un bus partant pour San Cristóbal arrive, ce n'est pas celui qui nous devions prendre, apparemment le nôtre a été annulé. Nous sommes donc surclassé, on passe d'un minibus à un grand bus.
Il est presque 16h lorsque nous arrivons à San Cristóbal de las Casas, une ville de plus de 200 000 habitants nichée à 2000m d'altitude. On a presque l'impression d'être dans un village avec toutes ces petites maisons, mais c'est un village très étalé. Il y fait aussi plus frais, on va devoir sortir nos petites laines.
Notre hôte, un italien venu vivre au Mexique, nous accueille chez lui. Il héberge plusieurs autres personnes en même temps. Chacun a sa chambre et sa salle de bain, mais nous devons partager la cuisine et le jardin.
Après avoir pris nos aises, nous allons faire quelques courses dans un abarroteune épicerie à proximité. En chemin, on tombe sur un restaurant proposant une promo sur les burritos pour le soir même. Parfait, on sait où on va manger !
On ne sait pas trop ce qu'il y avait dans les burritos, mis à part que c'était vegan, mais c'était très bon ! Ils étaient accompagnés de guacamole et de papaspommes de terre, c'était bien consistant.
Les burritos.
Un petit bémol, par contre, concernant la ville de San Cristóbal : il y a des pétards qui explosent presque tout le temps. Le propriétaire du logement nous a dit que c'était normal ici, mais il est difficile de ne pas sursauter à chaque explosion quand on n'y est pas habitué. Nous avons également demandé au serveur du restaurant, qui nous a appris que ces pétards avait une signification religieuse. Encore une chose idiote faite au nom de la religion.