Soixante-troisième jour
Nous devons prendre un ferry pour Belize City à 10h30. C'est un bien plus grand ferry que celui qui nous a amenés à Caye Caulker, nous sommes pas loin d'une centaine de passagers. La traversée jusqu'à l'ancienne capitale du Bélize prend environ 1h30.
En attendant le ferry.
Dans le bateau.
De retour sur le continent, nous récupérons nos bagages et allons à l'agence qui prend en charge la suite du trajet jusqu'à Flores au Guatemala. Là, nous devons mettre nos noms sur une feuille avec un tableau dont toutes les cases sont déjà remplies. On nous dit alors d'écrire à la suite de ce tableau, comme si le nombre de places était infini. Ensuite, nous nous rendons sur le parking où stationne le bus.
Le terminal de ferry de Belize City.
Avec une organisation pareille, nous doutions un peu du fait d'avoir une place assise, mais finalement tout le monde a bien eu un siège dans ce bus tirant une petite remorque, dans laquelle nous avons mis nos bagages. Tels des animaux qu'il ne faut pas perdre, on nous a donné des bracelets en papier pour nous identifier.
Nous traversons ensuite le Bélize d'est en ouest jusqu'au Guatemala. Là-bas, nous devons changer de véhicule. Nous prenons alors toutes nos affaires et passons les douanes. À noter que pour quitter le Belize, il faut s'acquitter d'une taxe de 40 dollars béliziens (un peu moins de 20€). Pour les douanes guatémaltèques, tout s'est fait très rapidement, on ne nous a posé aucune question, et aucune fouille n'a été réalisée. Nous voici de retour dans un pays hispanophone et ce jusqu'à la fin du voyage.
Après la frontière, nous devons rejoindre un prénommé Daniel, grâce à nos bracelets colorés c'est lui qui nous repèrera et nous dirigera vers le bus. Il faut attendre que tous les autres passagers aient passé la frontière pour monter dans le bus. Celui-ci est plein à craquer, même les strapontins dans l'allée sont occupés.
Plus nous avançons en territoire guatémaltèque, moins nous voyons le paysage à travers les vitres. En effet, la climatisation est tellement forte et l'humidité tellement élevée dehors que de la condensation se forme sur les vitres à l'extérieur du bus, impossible à enlever donc.
Nous faisons un dernier arrêt pour permettre à chacun de retirer de l'argent (il n'y a apparemment pas de distributeur sur l'île de Flores) et puis nous arrivons enfin à destination, 8h après avoir quitté Caye Caulker.
Nous marchons jusqu'à notre logement au nord de l'île, mais quand nous arrivons à l'endroit indiqué sur la carte nous ne trouvons rien. Il n'y a aucune indication que nous sommes au bon endroit et nous n'avons pas internet pour contacter qui que ce soit. Et puis nous sommes arrivés plusieurs heures après l'heure que nous avions indiquée. Lorsque nous avons réservé le trajet, on nous avait dit que cela ne durerait que 5h alors qu'au final le voyage aura duré 8h.
Heureusement, quelqu'un nous voit contrariés dans la rue et nous propose son aide. Il fait partie d'un organisme de sauvegarde de la faune sauvage de la région. Il nous ouvre les portes de son bureau et nous donne accès au wifi.
Nous pouvons alors trouver l'emplacement exact du lieu et nous y rendre. Il était en fait dans une petite ruelle cachée mesurant à peine un mètre de large. Nous trouvons porte close, mais juste à côté une famille nous voit et contacte une personne de l'établissement qui vient nous ouvrir la porte.
On peut enfin poser nos affaires après avoir quitté notre dernier logement 10h plus tôt.
Nous finissons la journée dans un restaurant à quelques encablures de là.
Un dîner bien mérité.