Cinquième jour
Ce dimanche, nous sommes allés visiter le quartier de Coyoacán, là où se trouve la maison de Frida Kahlo et aussi celle de Léon Trotsky. Ces deux maisons ne sont pas les seules choses à voir ici, tout le quartier est constitué de logements colorés. Cela donne un patchwork de couleurs vives assez joli.
Le quartier de Coyoacán.
Frida Kahlo était une artiste mexicaine du début du XXe siècle au destin tragique. Un accident de bus à ses 18 ans l'handicapera et elle restera une bonne partie de sa vie alitée.
Léon Trotsky était l'un des principaux acteurs de la Révolution russe de 1917. Successeur potentiel de Lénine, il fut évincé par Staline et dû s'exiler au Mexique. Souhaitant éliminer toute concurrence, Staline engagera un agent secret pour le neutraliser, ce qui arrivera en 1940 à Mexico.
La maison de Frida Kahlo.
Nous ne sommes pas entrés dans leurs maisons respectives, il y avait beaucoup trop d'attente, en particulier pour Frida Kahlo. Ce qui est important, c'est de connaître leur histoire, pour cela je vous conseille ce reportage Arte sur Trotsky. Concernant Frida Kahlo, un film avec Salma Hayek, intitulé "Frida", est sorti en 2002. Et si vous souhaitez avoir une reproduction d'une de ses œuvres à la maison, vous pouvez en commander ici.
Pour le déjeuner, nous avons mangé juste à côté de la maison de Frida Kahlo, sandwich végé accompagné de Chilaquiles verdes (des tortillas avec une sorte de fromage blanc, de la purée de haricots rouges et de l'avocat), délicieux !
Le déjeuner dans le restaurant Santa Hoja.
Nous essayons de privilégier les restaurants végétariens tant que nous en trouvons, on ne sait pas trop ce qu'il y aura après ! Et à Mexico, il y en a pas mal ! Cela permet aussi, grâce à notre portefeuille, de faire prospérer les restaurants existants et que de nouveaux ouvrent.
En fin d'après-midi, nous retournons au Wal-Mart pour l'épisode III La revanche des citrons verts. Cette fois, c'est la bonne, ils nous remboursent les deux filets que nous avions payé, sans nous faire payer les 2 citrons verts. Notre persévérance a payé, littéralement ! Et en plus, cela nous aura permis d'éprouver notre espagnol dans une situation un peu délicate.
Sur le quai du métro.
Il est 18h30, la nuit tombe et la pluie avec elle. On décide d'aller manger juste en bas de l'auberge dans un restaurant vietnamien. Nous sommes servis par un Vietnamien qui a passé une partie de sa vie en France et qui est ravi de pouvoir échanger en français avec nous. Le bobûn et la soupe phô étaient très bons, mais nous avons remarqué, et cela ne concerne pas uniquement ce restaurant, que les quantités de boissons servies sont à chaque fois énormes et nous nous forçons à finir.