Onzième jour
La veille, nous nous demandions comment aller au terminal de bus, qui se situe à 6km de notre logement. En taxi ou en métrobus (un bus qui passe à une fréquence plus élevée que les autres et à des horaires plus fiables) ?
Le bus jusqu'à la prochaine destination partant à 10h30, nous nous levons vers 7h30 pour tout ranger et être en avance au cas où les planètes ne seraient pas alignées pour nous amener au terminal. Au départ, l'idée était de trouver un taxi sur la route, mais ne sachant pas si nous en trouverions un, nous nous sommes levés tôt. J'avais aussi identifié une ligne de métrobus, à environ 20mn à pied de chez nous, mais il semblait qu'une carte de transport soit nécessaire pour y accéder.
Pour faire des économies, on décide de tenter le métrobus, en se disant qu'au pire on devrait pouvoir prendre un taxi. Nous marchons donc en direction du métrobus.
Arrivés à la station de métrobus, il semble que l'achat d'une carte soit effectivement nécessaire. Elle ne coûte que 20 pesos soit un peu plus d'1€, mais on aimerait ne pas avoir à acheter une carte de transport dans chaque ville. Un hombrehomme juste à côté (on ne savait pas s'il travaillait là ou pas) nous aborde, et, après quelques échanges, nous propose de passer sur sa carte en la rechargeant avec les 15 pesos nécessaires pour le trajet jusqu'au terminal. Nous acceptons et il nous fait passer les portiques. Le bus arrive 1mn plus tard, parfait ! Le trajet nous coûtera donc un peu moins de 50 centimes d'euro par personne. Sûrement 10 fois moins cher qu'en taxi. Au terminal, nous achetons des pastes, et puis c'est reparti pour un tour (de bus).
Nous arrivons vers 15h à Oaxaca, après 4h30 de voyage. Sur la route, de nombreux paysages s'offrent à nous, en particulier les montagnes hérissées de cactus de la Sierra Madre et la vallée fertile de Tehuacán-Cuicatlán, berceau de l'agriculture en Amérique.
Les différents paysages sur la route d'Oaxaca.
20 minutes de marche nous séparent de notre hébergement à la descente du bus. Nous logeons dans une sorte d'auberge de jeunesse avec plusieurs appartements à l'étage et une épicerie ainsi qu'un glacier au rez-de-chaussée.
Je ne l'avais pas encore précisé mais, dans tous nos logements jusqu'à présent, il n'y avait pas d'eau potable au robinet. Un bidon d'eau était toujours à disposition. Sauf dans ce logement, mais la gérante de l'épicerie et des chambres m'a proposé d'en récupérer un dans les cuisines.


La jolie cour intérieure.
Nous prenons nos marques dans ce logement et je cherche un endroit sympa où manger. Comme on a un peu de temps, on va prendre un petit cocktail avant d'aller manger. Margarita et cocktail au mezcal, ¡salud!santé !
Pour le dîner, on mange des Enchiladas au mole et un tamal elote. Le mole est une sauce au chocolat et au piment. C'est un peu particulier, il faut aimer, mais c'est à tester ! Elote ça veut dire maïs ici, même si le mot maïz est aussi utilisé pour parler de la plante.

Le dîner.
Dans le restaurant, on pense d'abord être à l'intérieur, mais après quelques minutes le toit s'ouvre et on se retrouve à l'extérieur, sans même bouger nos fesses ! On retrouvera cette configuration ailleurs dans la ville, il semble que cela soit normal ici.