Quarante-quatrième jour
Pour aller visiter d'autres cénotes, nous louons des vélos par le biais de notre auberge. Cela devait coûter 150 pesos chacun, mais finalement cela nous est offert. ¡Muchas gracias!Merci beaucoup !
Il faut parcourir un peu moins de 7km pour atteindre les deux premiers cénotes. Après avoir quitté la ville, une voie cyclable permet de circuler en sécurité, heureusement car à côté c'est une véritable autoroute.
Nous arrivons aux cénotes Xkekén et Samulá. Un employé nous amène d'abord à Xkekén, où nous nous changeons et enfilons des gilets de sauvetage avant de descendre un escalier aux marches glissantes. Ce cénote est presque complètement fermé. Au plafond, deux petits trous de moins d'un mètre de diamètre laissent passer un peu de lumière. Des chauves-souris, ayant élu domicile dans des cavités au-dessus de nos têtes, laissent échapper des cris stridents.
Le cénote Xkekén.
À l'instant où nous mettons nos pieds dans l'eau, des petits poissons s'approchent de nos orteils et commencent à les grignoter, ça chatouille un peu mais ça ne fait pas mal.
Il y a des fétichistes des pieds chez les poissons aussi.
Ensuite, nous ressortons et marchons quelques minutes pour rejoindre le cénote Samulá.
Celui-ci aussi est souterrain, mais une ouverture un peu plus grande au plafond laisse entrer un rayon de lumière qui vient plonger au fond de l'eau et donne des couleurs surréalistes.
Le cénote Samulá.
Nous enfourchons à nouveau nos vélos pour nous rendre à un troisième cénote appelé Zahamal. Celui-ci semble bien plus visité, notamment à cause des nombreux bus touristiques s'y arrêtant. Nous arrivons en même temps qu'un bus de jeunes retraités français, qui nous devancent pour aller au buffet à volonté proposé à côté du cénote.
Au menu : des crudités, des pâtes à la sauce tomate, des frijoles, du riz aux légumes, des totopos, etc... C'était assez simple mais pas mauvais. Comme tout Français moyen qui se respecte, on aime en avoir pour notre argent alors on se ressert quatre fois.
Le buffet à volonté.
La peau du ventre bien tendue, on se pose à côté du cénote pour digérer. En attendant que les cars de touristes s'en aillent, nous faisons quelques parties de Cap'taine Carcasse, un très bon jeu de société que nous avons emmené pour le voyage !
J'ai gagné ! (C'est bien le seul jeu où je gagne)
Mais les cars de touristes s'enchaînent et le cénote ne désemplit pas. Nous arrivons finalement à trouver un créneau entre deux cars pour enfin aller nager. Ici, même s'il faut descendre une cinquantaine de marches, le cénote est complètement ouvert et une cascade d'une dizaine de mètre de haut vient se jeter dans l'eau.
Zahamal.
Nous rentrons avec nos vélos en fin d'après-midi. Après les avoir rendus, nous passons déposer notre linge dans une laverie proche. On doit encore passer au terminal afin d'acheter nos billets pour Tulum et faire quelques courses.
Retour à vélo.
On fait nos p'tites courses.
Un cochon heureux que ses congénères se fassent tuer.