Soixantième jour
C'est le jour du départ pour le Bélize.
On doit être à 8h au muelle fiscal, comme c'est à quarante-cinq minutes de marche, on espère trouver un taxi mais on se lève tôt au cas où il n'y en a pas ; deux jours plus tôt nous avons dû faire le trajet à pied faute d'en trouver un.

¡Hasta luego México!À bientôt le Mexique !
Par chance, on en trouve un donc on arrive largement à l'heure. Une fois les guichets ouverts, on remplit des papiers pour la sortie du territoire et on nous demande de payer 20 pesos parce qu'on est censé avoir imprimé un document que nous n'avons qu'en version numérique. Je ne suis pas sûr que c'était vraiment nécessaire mais bon comme d'habitude les cow-boys de la douane font de l'abus de pouvoir.

Dans les couloirs de la douane.
Nous pouvons enfin embarquer dans le petit bateau qui va nous emmener dans un autre pays.

Dans le bateau.
C'est un petit bateau mais avec un gros moteur. Le trajet est assez mouvementé, ça secoue dans tous les sens et ça fait beaucoup de bruit. Mais on arrive en un seul morceau à San Pedro, la ville dont parlerait Madonna dans la chanson La Isla Bonita. Nous ne faisons ici qu'un arrêt à la douane bélizienne avant de poursuivre notre route sur le même bateau.
Dans la file pour faire tamponner nos passeports, un agent de la douane nous demande si nous sommes mariés. Nous lui répondons que non, il nous conseille alors de dire que nous le sommes car c'est plus facile pour passer la douane. Malheureusement, on ne nous posera pas la question donc nous ne serons pas liés par les liens sacrés de la douane du Bélize.



Last time I went to San Pedro... 🎶
Ensuite, on échange nos derniers pesos contre des dollars béliziens. Sur les pièces et sur les billets, il y a le visage de feu la reine Elizabeth II. Il y a peu, le Bélize était un territoire sous le contrôle de la couronne anglaise. Ce n'est qu'en 1973, que ce qui s'appelait alors le Honduras Britannique deviendra indépendant et prendra le nom de la principale rivière qui traverse le pays. Le Bélize fait maintenant partie du Commonwealth, il a donc toujours un lien avec la Grande-Bretagne.
Nous arrivons à Caye Caulker un peu trop tôt pour intégrer notre logement et comme il est l'heure du déjeuner, nous nous arrêtons dans un restaurant en chemin. Nous y mangeons un bagel et une tartine de tomates mozza, deux choses que nous n'avions pas du tout pu manger au Mexique.

Le déjeuner.
Le village est assez petit pour pouvoir tout faire à pied, c'est pratique. Comme à Holbox, les gens se déplacent en voiturette de golf pour les plus flemmards, à vélo ou à pied pour les autres.


Dans les rues de Caye Caulker.
Nous logeons au dernier étage d'une maison, au-dessus des propriétaires. Nous avons une magnifique vue et le confort dépasse tout ce que nous avons connu jusqu'à maintenant. En même temps, c'est aussi le logement le plus cher que nous ayons eu, mais pas le choix, c'était le seul restant.
Chose sympa à noter, avec le logement, des vélos sont inclus, grâce à eux nous allons pouvoir nous déplacer dans tout le village très rapidement. Et puis on aime bien faire du vélo.


Sur la côte de Caye Caulker.
L'après-midi, nous allons prendre un milkshake pour nous rafraîchir. Sur le chemin, nous en profitons pour réserver une journée snorkeling (de la plongée avec masque et tuba) pour le lendemain, avec une agence conseillée par notre transporteur du matin.

Un petit goûter.
Puis nous pédalons un peu plus vers le nord, vers un endroit nommé The Split, la séparation. Il y a 20 ans, un ouragan dévastateur a séparé Caye Caulker en deux, au sud la partie sur laquelle nous sommes, Caye Caulker South et au nord, Caye Caulker North, une partie préservée de l'urbanisation grâce à cet ouragan.

Un couple du Michigan, aux États-Unis, nous a proposé de nous prendre en photo.
Le soir, on observe le coucher du soleil, posés sur notre terrasse.



Sunset.

Le dîner.

Le ciel étoilé, avec Jupiter au milieu.