Trente-septième jour
Premier jour complet sur l'île, lors duquel nous allons essayer d'apprivoiser ce logement et le réceptionniste un peu con. Nous voulons nous préparer un déjeuner avec les plaques de cuisson présentes dans la chambre. Au menu : pommes de terre sautées, œufs au plat et salade de concombre. Rien de bien compliqué, en soi, sauf ici. Avec les mini-poêles qui nous ont été fournies, il faut répartir les patates sur plusieurs d'entre elles et comme elles sont intégralement en fonte, la poignée devient aussi chaude que le fond de la poêle. Pas très pratique. Au dernier étage, il y a une cuisine commune mais pas de briquet pour allumer les plaques au gaz, et bien entendu les casseroles à disposition dans la cuisine commune ne passent pas sur les plaques à induction de la chambre. Donc on fait comme on peut avec ce qu'on a et le principal, c'est qu'à la fin on a pu manger !
Un repas plus compliqué qu'il n'en a l'air.
On a quand même pu profiter de la piscine.
Et prendre un petit ventre-jaune, comme nous l'avons baptisé, sous toutes les coutures.
Pendant toute cette galère, nous ne trouvions pas notre hôte pour lui demander un briquet. Nous avons alors demandé à la femme de ménage où il se trouvait et elle nous a répondu qu'il était sûrement dans la chambre 6 con un señoravec un monsieur en train de boire... C'était la confirmation que nous ne pouvions rien attendre de lui et qu'il fallait même s'en méfier. On ne sait jamais dans quel état d'alcoolémie on le recroisera.
En fin d'après-midi, on fait un petit tour en ville pour savoir ce qu'il est possible de faire sur l'île.
Le bord de mer.
Au retour, nous croisons Mister Tekpaf et lui demandons s'il a un briquet à mettre à disposition pour la cuisine. Il nous le donne gentiment alors j'ose lui demander si on peut avoir de l'eau potable, il répond síoui. Je lui dit alors qu'il peut la laisser à disposition pour ne pas avoir à l'embêter de nouveau. Il nous répond alors que, jusqu'à maintenant, l'eau était offerte par courtoisie. On lui fait part de notre surprise en lui disant que jusqu'à présent l'eau potable était toujours à disposition et il insiste en répétant que c'était juste par courtoisie.
Il va donc falloir acheter des bidons d'eau. Ce que nous allons faire avant d'aller manger des empanadas dans un excellent resto du centre-ville.
Souvenir d'Argentine.